Il s'agit de l'exploitation principale, composée de centaines de kilomètres de galeries, datant de diverses époques et étagées sur toute la hauteur de la montagne. On y trouve de grandes galeries de roulage rectangulaires 'trackless' qui recoupent parfois d'anciens travaux. Elles desservent des quartiers exploités le plus souvent par la méthode des chambres et piliers abandonnés. Après avoir suivi une longue descenderie hélicoïdale, nous avons pu rejoindre un niveau de roulage plus ancien, encore équipé de ses voies ferrées et de diverses trémies de chargement, dont certaines actionnées par un mécanisme pneumatique en parfait état. J'ai été surpris par l'importance du roulage principal, composé de longues galeries rectilignes, étroites mais très esthétiques. La partie basse de la descenderie fut réutilisée pour la culture de champignons, comme en attestent les nombreux sacs remplis de terreau présents au sol. Dans les galeries, plusieurs passages fragiles ont été renforcés par des cadres Toussaint-Heintzmann.
Ce nouvel amas minéralisé fut découvert fortuitement dans les années 70 lors du percement d'un tunnel de jonction entre une zone d'exploitation et l'usine de traitement du minerai. Il est constitué de grandes galeries rectangulaires 'trackless', creusées dans une roche très sombre (les parois sont presque noires). On y trouve de nombreux passages consolidés par des cadres Toussaint-Heintzmann assez esthétiques, mais peu de matériel.
Un peu plus loin, nous avons visité une petite mine médiévale constituée d'un dépilage vertical et de petites galeries étroites. La particularité de cette mine est la présence d'une fausse galerie aménagée à la base du dépilage avec un toit de lauzes en bâtière sur lequel s'empilent des stériles. Ce système permet une meilleure circulation, facilite l'aérage et utilise une grande partie des stériles sous terre.
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