Le gisement de fluorite et de baryte L est constitué de plusieurs filons dont la puissance de la minéralisation est très variable. Les travaux miniers visant l'extraction de ces deux substances ont été réalisés de 1927 à 1961, suite à leur découverte en 1926. Ils sont ouverts à flanc de coteau et n'ont jamais dépassé la profondeur de 60 mètres sous la surface du sol. Il existe de nombreuses entrées donnant sur de petits réseaux non reliés entre eux. La partie basse de l'exploitation est partiellement noyée, plus haut elle est formée de beaux dépilages subverticaux qui débouchent parfois au jour. Par manque d'équipement, toute un secteur de la mine n'a pas pu être visité. A notez la présence d'un petit chevalement équipé d'une trémie de chargement.
Cette mine de plomb argentifère fut exploitée è la fin du XIXème siècle, jusqu'au début du XXème. Elle a donné lieu a d'importants travaux de recherches, parfois décevants, et à une petite extraction (627 tonnes de plomb argentifère en 1915 par exemple). On y entre par un travers-banc inondé qui aboutit rapidement sur un grand dépilage vertical et une tête de puits (noyé) joliment maçonnée. Nous n'avons pas pu explorer tout le réseau en raison du niveau d'eau important.
Ces carrières se situent dans la moyenne vallée de l'Azergue. Elles ont été exploitées en souterrain pour le grès. Il existe plusieurs cavités composés de salles voûtées au parois sèches et de piliers de gros diamètre.
Située è la limite du vignoble et de la forêt de feuillus, cette mine est le témoignage d'une ancienne exploitation de plomb argentifère, poursuivie par une recherche de barytine et de plomb. Toute activité a cessé en 1900. Le réseau souterrain est constitué de deux étages superposés ; la partie inférieure et aval est noyée afin d'alimenter un captage d'eau. Les galeries se développent sur un linéaire d'environ 400 mètres.
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