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Le Bassin Ferrifère Lorrain

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10/04/2022

Le bassin ferrifère s'étend à l'ouest d'une ligne Thionville-Metz-Nancy, sur une distance de 100 km environ, du Nord au Sud, entre la frontière belgo-luxembourgeoise et Neuves-Maisons, et sur 20 à 30 km d'Est en Ouest. La pointe annuelle de production a été atteinte au milieu des années 70, avec près de 55 millions de tonnes de minerai extraits. Dans ce bassin, 252 concessions avaient été octroyées pour l'exploitation de ce qu'il était convenu d'appeler la «minette» de Lorraine, cette dénomination étant en relation avec la teneur en fer relativement faible du minerai. Le minerai de fer lorrain est de type oolithique, c'est-à-dire caractérisé par de petits grains de quelques dixièmes de millimètres, appelés « oolithes », généralement constitués d'oxydes hydratés et liés entre eux par un ciment interoolithes dont les composants essentiels sont du calcaire et de la silice. La couleur des oolithes varie du jaune-brun, au rouge, gris ou vert noir. Cette particularité a conduit à désigner, dans beaucoup de sites d'exploitation, les couches par leurs couleurs représentatives. La teneur moyenne en fer des couches exploitées est de l'ordre de 30 à 35%. Pour des raisons à la fois techniques et économiques, le nombre de couches exploitées dans le bassin ferrifère a généralement été limité à deux. L'extraction de la minette s'est achevée le 30 juillet 1997 à la mine des Terres Rouges à Audun-le-Tiche.
Source : http://www.lorraine.developpement-durable.gouv.fr/

Pour accéder au minerai, les exploitations étaient soit des mines à flanc de coteau (Nancy, Longwy et bassin Nord) soit des puits surmontés d'un chevalement (bassins Sud, Centre et Nord). Sur les nombreux chevalements du bassin ferrifère, il n'en reste plus que 3 aujourd'hui : celui de la mine de Bassompierre à Aumetz, transformée en musée de la mine, celui de la mine des Terres Rouges à Audun-le-Tiche (le carreau a été récemment démoli mais le chevalement a été préservé) et enfin celui de la mine d'Errouville à Crusnes.

Les informations historiques présentées sur cette page proviennent essentiellement de l'ouvrage de Francis Navet «Lorraine : les mines de fer»

Secteur Nancy / Neuves-Maisons

Le bassin ferrifère de Nancy est assez secondaire (18 000 hectares seulement) et a principalement été exploité par des mines à ciel ouvert (exploitations anciennes) puis par des mines à flanc de coteau, comme la mine du Val de Fer à Neuves-Maisons. Cette mine a été ouverte en 1874 par la Société de la Haute-Moselle et le minerai était utilisé à l'usine sidérurgique installée dans la vallée. En 1932 est construit sur le carreau l'imposant accumulateur à minerai de type Zublin, comportant 16 silos à trappes d'une capacité de 6500 tonnes. Le minerai y était réparti en fonction de la teneur en fer et de la provenance ; deux silos étaient réservés à la castine (fondant pour les hauts-fourneaux). La production s'intensifie jusqu'en 1966 mais elle baisse brutalement au second semestre alors que des machines très perfectionnées, commandées en 1964, viennent d'être livrées. La mine ferme définitivement le 31 décembre 1968 après un an de démantèlement.
Depuis 1977, la Municipalité de Neuves-Maisons et l'associationAtelier Mémoire Ouvrière(A.M.O.) ont œuvré pour valoriser le site : restauration du mur d'enceinte du carreau, aménagement de l'ancienne poudrière pour les visites. Ils ont surtout obtenu en 1992 l'inscription aux Monuments Historiques du vestige le plus important du site, l'accumulateur à minerai Zublin, caractérisé par un système de trappes breveté et une superbe voie suspendue pour le retour des berlines vides. Mes remerciements vont à Joëlle et Michel de l'A.M.O. pour la visite du site et la documentation.

Mine de Maron/Val-de-Fer - Neuves-Maisons


Secteur Briey (bassins Sud et Centre)

Dans ce secteur, caractérisé par une exploitation par des mines à puits, la totalité des chevalements et des installations de traitement du minerai a été détruite. Cependant sur la plupart des anciens carreaux miniers quelques bâtiments servant à de petites entreprises industrielles sont toujours visibles et possèdent souvent une architecture soignée. Voici une série d'images de ces bâtiments, prises sur le carreau des mines Ida, Pauline, de Roncourt, du Paradis, Sainte-Marie, d'Auboué, de Valleroy, de Saint-Pierremont, de Tucquegnieux, de Mairy, d'Anderny-Chevillon, de Sancy, de Droitaumont et de Giraumont.

Mine d'Anderny-Chevillon - Tucquegnieux

    • 1899 : création de la Société des Mines d'Anderny-Chevillon
    • 1907-1911 : fonçage du puits I
    • 1912 : début de l'exploitation
    • 1927 : mise en service du puits II
    • 1965 : rachat des concessions de la mine de Sancy
    • 1968-1970 : création d'une descenderie équipée d'une bande transporteuse pour l'extraction du minerai (+ personnel et matériel)
    • 03/11/1984 : fermeture de la mine alors filiale de Lormines


Mine d'Auboué - Auboué

    • 1884 : octroi de la concession d'Auboué à la Société de Pont-à-Mousson
    • 1899-1900 : fonçage du puits I
    • 1901 : début de l'exploitation
    • 1902 : mise en service de puits II
    • 1905 : fusion des concession d'Auboué et de Moineville
    • 1909 : mise en service du puits III (extraction)
    • 01/06/1948 : arrêt de l'exploitation
    • 01/1949 : fermeture de la mine


Mine de Droitaumont - Jarny

    • 1887 : octroi de la concession de Droitaumont à la Société Schneider
    • 1908-1911 : fonçage et équipement du puits I
    • Fin 1911 : début réel de l'exploitation
    • 1961-1962 : le puits II est équipé d'une tour d'extraction
    • 20/01/1986 : arrêt de l'exploitation


Mine de Giraumont - Giraumont

    • Octroi de la concession de Giraumont à la Compagnie Anonyme des Forges de Châtillon-Commentry et de Neuves-Maisons
    • Début 1914 : fonçage du puits I mais arrêt des travaux à cause de la guerre
    • 1921 : début de l'exploitation
    • 9/11/1978 : arrêt de la production et fermeture de la mine


Mine Ida - Sainte-Marie-aux-Chênes

    • 1875 : octroi de la concession Ida à la Gebrüder Stumm
    • 1914-1918 : fonçage et équipement des puits I (aérage uniquement) et 2
    • 1916 : début de l'exploitation
    • 1958 : modernisation de l'extraction (skip dans le puits I, le puits II servant pour le personnel et le matériel)
    • 1966 : la concession est reprise par la Société des Hauts-Fourneaux réunis de Saulnes et Uckange
    • 31/12/1972 : arrêt de l'exploitation et fermeture de la mine


Mine de Mairy - Mairy-Mainville

    • 31/03/1899 : octroi de la concession de Mairy à la Société des Hauts-Fourneaux de Pont-à-Mousson
    • 1948 : accord avec la mine de Tucquegnieux (Aciérie de Longwy) pour le partage du temps d'extraction du puits Eugène Roy
    • 1951-1958 : traçage de galeries entre la mine de Tucquegnieux et le puits de Mairy, foncé entre 1954 et 1958
    • 1958 : début réel de l'exploitation
    • 1960-1963 : creusement d'une descenderie
    • 1978 : mutation de la propriété au profit de Lormines
    • 30/06/1992 : arrêt de l'exploitation
    • 31/12/1992 : fin des travaux de démantèlement et fermeture de la mine


Mine de Moyeuvre - Moyeuvre

    • 1565 : ouverture de la première mine de Moyeuvre
    • 06/10/1811 : achat de la concession et de la mine par François de Wendel
    • 1968 : mutation de propriété au profit de la société Wendel-Sidélor
    • 1/1/1969 : fusion entre les mines de Moyeuvre et de Joeuf
    • 1/12/1969 : mise en service du carreau du Pérotin avec une descenderie pour le personnel et le matériel
    • 1974 : mutation de propriété au profit de la société Sacilor
    • 1978 : mutation de propriété au profit de la société Lormines, filiale de Sacilor
    • 31/12/1993 : arrêt de l'exploitation
    • 31/7/1995 : fin du démantèlement des installations du fond, fermeture de la mine


Mine Orne-Pauline

    • 21/5/1875 : acte instituant la concession Pauline
    • 25/4/1899 : acte instituant la concession Orne
    • 1903 : début de l'exploitation par le puits Pauline à Montois-la-Montagne
    • 1906 : début de l'exploitation à flanc de coteau 'Orne' à Moyeuvre
    • 17/10/1921 : les concessions Willkommen, Pauline, Grenze, Saint-Paul et Orne sont cédées à la Société des Aciéries de Rombas
    • 12/1/1922 : fusion des 5 concessions en une seule nommée 'Rombas'
    • 1951 : mutation de propriété au profit de la société Sidélor
    • 1963 : fermeture du siège Pauline - l'exploitation continue par le flanc de coteau 'Orne'
    • 1968 : mutation de propriété au profit de la société Wendel-Sidélor
    • 13/1/1969 : fermeture de la mine qui fusionnera avec la mine de Roncourt pour former la mine 'Orne Roncourt'

Siège Pauline - Montois-la-Montagne


Siège Orne - Moyeuvre


Mine du Paradis - Moineville

La mine du Paradis était sur la même concession que la mine d'Auboué.
    • 1883 : premiers sondages dans la région
    • 9/8/1905 : fusion des concessions d'Auboué (1884) et de Moineville (1886) en une seule nommée 'Auboué-Moineville'
    • 1927 : début des travaux des installations de surface avec le fonçage du puits IV
    • 1929 : début de l'exploitation
    • 1951 : mutation de propriété au profit de la société Sidélor
    • 9/1957 : mise en service du puits V équipé d'un skip
    • 1964 : modernisation du puits IV pour le personnel (grande cage unique)
    • 1968 : mutation de propriété au profit de la société Wendel-Sidélor
    • 1974 : mutation de propriété au profit de la société Sacilor
    • 1978 : mutation de propriété au profit de la société Lormines, filiale de Sacilor
    • 9/9/1981 : arrêt de la production
    • 31/12/1981 : fermeture de la mine


Mine de Roncourt - Roncourt

    • 1860 : décret impérial accordant l'exploitation sur la commune de Roncourt - début de l'exploitation
    • 3/1907 : début du fonçage du puits Jacobus
    • 3/8/1926 : fusion des concessions de Fèves, Pierrevillers, Marange et Jacobus en une seule nommée 'Roncourt'
    • 1950 : modernisation de l'exploitation
    • 1963 : remplacement de l'extraction par puits par une descenderie équipée d'un convoyeur métallique
    • 1965 : mutation de propriété au profit de la Société Mosellane de Sidérurgie
    • 1968 : mutation de propriété au profit de la société Wendel-Sidélor
    • 1/1/1971 : fusion des mines de Roncourt, Pauline et Sainte-Marie sous le nom de mine 'Orne Roncourt'
    • 1974 : mutation de propriété au profit de la société Sacilor
    • 3/1977 : mise en service d'une descenderie de 900 mètres pour le personnel et matériel dans la vallée de Bronvaux
    • 1978 : mutation de propriété au profit de la société Lormines, filiale de Sacilor
    • 31/12/1992 : arrêt de l'exploitation et fermeture de la mine


Mine Sainte-Marie - Sainte-Marie-aux-Chênes

    • 1880 : premiers travaux des installations de surface
    • 1895-1898 : fonçage et équipement du puits I
    • 1900 : fonçage et équipement du puits II
    • 11/1/1906 : fusion des concessions Roechling II et Prinz August en une seule nommée 'Sainte-Marie'
    • 19/12/1911 : acte instituant la concession Sainte-Marie I
    • 18/4/1912 : acte instituant la concession Sainte-Marie II
    • 11/5/1917 : acte instituant les concessiosn Sainte-Marie III et IV
    • 17/10/1919 : les concessions Sainte-Marie, Sainte-Marie I, II, III, IV sont vendues à la Société des Aciéries de Rombas
    • 12/1/1922 : les 5 concessions sont fusionnées en une seule nommée 'Sainte-Marie'
    • 1951 : création de la société Sidélor dont la mine fera partie
    • 1955 : modernisation générale des installations
    • 1968 : mutation de propriété au profit de la société Wendel-Sidélor
    • 1971 : fermeture de la mine qui fusionnera avec la mine de Roncourt sous le nom 'Orne Roncourt'


Mine de Saint-Pierremont - Mancieulles

    • 27/2/1902 : décret instituant la concession de Saint-Pierremont
    • 29/12/1906 : création de la Société des Mines de Fer de Saint-Pierremont
    • 1907-1909 : fonçage et équipement du puits I
    • 1912 : fonçage et équipement du puits II
    • 16/1/1924 : mutation de propriété au profit de la Société des Mines de Fer de Saint-Pierremont
    • 1926 : mise en service du puits II
    • 1962 : remplacement d'un des deux chevalements par un chevalement avec skip de 9 tonnes
    •15/3/1978 : arrêt de la production et fermeture de la mine


Mine de Sancy - Trieux

    • 1893-1900 : travaux de recherche dans la région de Trieux
    • 20/3/1900 : octroi de la concession de Sancy à la Société des Hauts Fourneaux de Saulnes et à Marc Raty et Cie
    • 1900-1903 : fonçage et équipement du puits I
    • 1903 : début de l'exploitation
    • 1903-1906 : fonçage et équipement du puits II
    • 1956 : amodiation de la concession de Bazonville
    • 08/10/1965 : fin de l'exploitation des concessions par la mine de Sancy, celles-ci passant dans le domaine miner de la mine d'Anderny-Chevillon
    • 31/7/1968 : fermeture de la mine


Mine de Tucquegnieux - Tucquegnieux

    • 1894-1900 : travaux de recherche dans la région de Tucquégnieux
    • 31/3/1899 : octroi de la concession de Tucquegnieux à la Société des Aciéries de Longwy
    • 31/3/1899 : octroi de la concession de Bettainvillers à la Société Métallurgique de Gorcy
    • 20/3/1900 : fusion des 2 concessions en une seule nommée 'Tucquegnieux-Bettainvillers'
    • 1909-1910 : fonçage et équipement des 2 puits
    • 1948 : accord avec la mine de Mairy pour le partage du temps d'extraction (50% chacun) sur un puits d'extraction de la mine de Tucquegnieux
    • 1953-1954 : remplacement du chevalement du puits I par une chevalement à skip (Eugène Roy)
    • 1965 : mutation de propriété au profit de la société minière de Briey-Longwy, filiale de la société Lorraine-Escaut
    • 1966 : mutation de propriété au profit de la société Usinor
    • 1967 : modernisation du puits II (grande cage unique avec contrepoids)
    • 1968 : mutation de propriété au profit de la Société des Mines de Fer du Nord-Est, filiale d'Usinor
    • 1986 : arrêt de l'exploitation
    • 1988 : fermeture de la mine sauf les installations d'extraction et d'expédition (encore utilisées par la mine de Mairy)


Mine de Valleroy - Valleroy

    • 1896-1900 : travaux de recherche dans la région de Valleroy
    • 10/3/1886 : décret instituant la concession de Valleroy
    • 6/6/1907 : octroi de la concession à la Société Anonyme des Mines de Valleroy, filiale de la Société des Aciéries de Longwy
    • 1907-1908 : fonçage et équipement des 2 puits
    • 31/12/1967 : arrêt de l'exploitation
    • 30/4/1968 : fermeture de la mine


Secteur Longwy / Thionville (bassin Nord)

Ce secteur du bassin ferrifère est celui qui concentre le plus de vestiges miniers avec en particulier trois chevalements, symbole des mines à puits (mine de Bassompierre à Aumetz, mine des Terres Rouges à Audun-le-Tiche et mine d'Errouville à Crusnes). C'est ici que l'exploitation du fer lorrain cessa en 1997 à la mine des Terres Rouges.
Bel exemple d'une mine à flanc de coteau, la mine d'Hussigny-Godbrange fut fermée en 1978 mais l'altitude a permis d'éviter l'ennoyage des galeries depuis l'arrêt des pompes d'exhaure. Une partie de la mine a été sécurisée parl'Association d'Histoire Industrielle (A.H.I.)qui organise régulièrement des visites, avec des démonstrations 'grandeur nature' de techniques minières : tir, boulonnage, forage, chargeuse, purgeuse, engins de transport... Une visite impressionnante que je recommande particulièrement. Je remercie chaleureusement les membres de l'Association et son Président pour leur accueil et les différentes explications.
Parmi les autres vestiges importants de l'exploitation du fer en Lorraine dans ce secteur, le haut fourneau U4 à Uckange a été preservé et inscrit à l'Inventaire des Monuments Historiques, grâce au travail de l'Association MECILOR. Ne pas oublier la visite dumusée des mines de ferde Neufchef.

Mine d'Aumetz - Aumetz

La mine d'Aumetz ne possédait qu'un puits mais utilisait l'ancien puits Ida-Amélie pour la descente du matériel.
    • 1874 : actes instituant les concessions d'Aumetz I et II
    • 1899-1900 : fonçage et équipement du puits pour l'extraction et le personnel
    • 28/9/1904 : fusion des 2 concessions en une seule nommée 'Aumetz'
    • 12/11/1919 : création de la Société Métallurgique de Knutange (SMK)
    • 1962-1967 : modernisation de la mine avec notamment le remplacement des 2 cages par 2 skips de 8 tonnes avec un étage pour le personnel
    • 1965 : mutation de propriété au profit de la Société Mosellane de Sidérurgie
    • 1/1/1966 : fusion avec la mine de Boulange pour former la mine 'Bassompierre'
    • 1968 : mutation de propriété au profit de la société Wendel-Sidélor
    • 1970 : fusion avec la mine de La Paix pour former la mine 'La Paix-Bassompierre'
    • 1974 : premiers essais d'un soutènement marchant et mutation de propriété au profit de la société Sacilor
    • 1978 : mutation de propriété au profit de la société Lormines, filiale de Sacilor
    • 7/1983 : arrêt de l'exploitation et fermeture de la mine


Mine de Bazailles - Bazailles

    • 23/11/1902 : octroi de la concession de Ville-aux-Montois à la Société de Recherche de l'Est
    • 1905-1906 : travaux de recherche dans la région de Bazailles
    • 17/2/1909 : création de la Société des Mines de Bazailles (Usinor, Pont-à-Mousson et Schneider)
    • 1929-1931 : fonçage et équipement du puits I
    • 17/4/1932 : début réel de l'exploitation
    • 1937-1938 : fonçage et équipement du puits II (skip)
    • 1939 : début du chargement mécanisé avec 2 machines type Conway
    • 1950 : début de la modernisation et de la mécanisation de la mine
    • 6/1981 : arrêt de l'exploitation et fermeture de la mine


Mine de Boulange - Boulange

    • 27/8/1874 : acte instituant la concession d'Havange
    • 9/6/1876 : acte instituant la concession d'Hercules
    • 20/8/1896 : acte instituant la concession de Vereinigte Empel
    • 1899-1901 : fonçage et équipement du puits Reischland
    • 27/11/1906 : acte instituant la concession Reischland
    • 12/11/1919 : création de la Société Métallurgique de Knutange (SMK)
    • 28/8/1920 : fusion des 4 concessions en une seule nommée 'Bassompierre'
    • 17/10/1921 : octroi de la concession Bassompierre à la SMK
    • 1962 : modernisation du puits avec une nouvelle machine d'extraction et un skip de 5 tonnes au lieu des 2 cages
    • 1965 : mutation de propriété au profit de la Société Mosellane de Sidérurgie
    • 1/1/1966 : fusion avec la mine d'Aumetz pour former la mine 'Bassompierre'
    • 1968 : mutation de propriété au profit de la société Wendel-Sidélor
    • 30/9/1969 : arrêt de l'exploitation et fermeture de la mine


Mine Burbach - Algrange

    • 9/6/1873 : octroi de la concession de Burbach à la Société des Mines du Luxembourg et aux Forges de Sarrebruck
    • 4/9/1874 : octroi de la concession Guido à la Gewerkschaft Guido
    • 1881 : début du creusement à flanc de coteau de la galerie du personnel
    • 1893 : début du creusement à flanc de coteau de la galerie principale
    • 1902 : mutation de propriété de la concession Guido à la Société des Mines du Luxembourg et aux Forges de Sarrebruck
    • 19/3/1903 : fusion des concessions Burbach et Guido en une seule nommée 'Burbach'
    • 14/2/1912 : mutation de propriété au profit de l'Arbed
    • 1948 : début d'une exploitation beaucoup plus active grâce à une modernisation et une mécanisation généralisées
    • 17/10/1921 : octroi de la concession Bassompierre à la SMK
    • 1970 : mutation de propriété au profit de la Société des Mines Françaises de l'Arbed
    • 31/12/1973 : arrêt de l'exploitation et fermeture de la mine


Mine d'Errouville - Crusnes/Errouville

    • 18/11/1895 : octroi de la concession d'Errouville à la Société Lorraine Industrielle
    • 21/9/1903 : mutation de propriété au profit de la Société des Mines d'Errouvile (⅔ Arbed et ⅓ de Wendel)
    • 1910-1912 : fonçage et équipement du puits II
    • 1912 : début de l'exploitation
    • 1912-1913 : fonçage et équipement du puits I pour l'extraction
    • 1926 : électrification du roulage
    • 1950 : modernisation et mécanisation de la mine
    • 1951-1952 : fonçage et équipement du puits III à Errouville (uniquement aérage, exhaure et alimentation électrique)
    • 4/8/1970 : mutation de propriété à 100% au profit de la société Arbed
    • 1972 : automatisation de la recette du puits I pour l'extraction du minerai
    • 7/1973 : arrêt de l'exploitation et fermeture de la mine


Mine Ferdinand - Tressange

La mine Ferdinand était la dernière grande mine de fer à puits de Lorraine. Elle fut la seule à être entièrement trackless, sans aucune voie ferrée au fond.
    • 30/5/1877 : institution des concessions Bismarck et Ferdinand
    • 25/4/1903 : fusion des 2 concessions en une seule nommée 'Ferdinand', rachetée par Burbach, Metz et Cie et De Wendel
    • 19/2/1938 : octroit de la concession Ferdinand à la Société Minière Ferndinand (Arbed 57% et De Wendel 43%)
    • 7/1958 : début des travaux de surface
    • 1958-1960 : fonçage et équipement du puits
    • 1959 : début de l'exploitation
    • 8/8/1961 : début de l'extraction par le puits (skip)
    • 1971 : mutation de propriété au profit de la Société des Mines Française de l'Arbed
    • 7/1982 : fin de l'extraction sur le siège de Tressange, le minerai étant transporté par le fond jusqu'au carreau luxembourgeois d'Esch-sur-Alzette
    • 1/1/1989 : la mine Ferdinand est fusionnée avec la mine Montrouge d'Audun-le-Tiche pour former l'établissement nommé 'Mines des Terres Rouges'
    • 3/1995 : fermeture du siège de Tressange


Mine de Fontoy - Fontoy/Knutange

    • 24/6/1873 : octroi de la concession de Fontoy à Gabriel et Bergenstahl (Grube Fentsch)
    • 1883 : reprise de la concession par la 'Bochumer Verein für Bergbau und Gusstahlfabrikation' à Bochum
    • 1890 : début de l'exploitation
    • 1897 : la mine passe sous le contrôle de la 'Fentscher Hütte'
    • 1904 : la mine passe sous le contrôle d'Aumetz Friede
    • 1944 : les galeries sont transformées en usine d'assemblage de bombes volantes V1
    • 3/1951 : arrêt de l'exploitation
    • 1952 : fermeture de la mine


Mine d'Hayange - Hayange

    • 1700 : début de l'exploitation des affleureuments
    • 18/7/1834 : octroi d'une concession à François de Wendel
    • 1834 : début de l'exploitation souterraine
    • 2/1/1902 : fusion des concessions d'Hayange, les Tillhots, Neufchef, Magdaléna, Pérotin I et II en une seule nommée 'De Wendel'
    • 1911 : premiers essais de tirs à l'oxygène
    • 1929 : percement d'une galerie reliant les mines d'Hayange et Haut-Pont
    • 1939 : début du chargement mécanisé
    • 1950-1960 : modernisation de la mine et généralisation de la mécanisation
    • 1968 : mutation de propriété au profit de la société Wendel-Sidelor
    • 1974 : mutation de propriété au profit de la société Sacilor
    • 1978 : mutation de propriété au profit de la société Lormines, filiale de Sacilor
    • 19/2/1988 : arrêt de l'exploitation
    • 1989 : fermeture de la mine


Mine d'Hettange-Grande - Entrange/Hettange-Grande

La mine est aussi appelée 'Mine Charles Ferdinand'
    • 1897 : octroi de la concession à la Gebrüder Stumm
    • 1896-1902 : creusement d'un tunnel de 6,5 km à partir d'un puits comblé à Entrange jusqu'au centre de la concession (personnel et extraction)
    • 1902 : début de l'exploitation
    • 2/1920 : la mine et sa concession deviennent la propriété de la Société des Forges et Aciéries du Nord et de l'Est
    • 1925 : fonçage d'un puits de 175 mètres qui ne sera jamais armé ; il sert à l'exhaure, l'aérage et la distribution électrique
    • 1949 : début de la mécanisation du chargement
    • 1957 : la concession Charles-Ferdinand devient la concession d'Hettange-Grande ; la mine prend alors le nom de mine d'Hettange-Grande
    • 1966 : modernisation de l'extraction du minerai au fond : trémie centrale, bande transporteuse de 1750 mètres, transport par rail jusqu'au jour...
    • 7/1979 : arrêt de l'exploitation et fermeture de la mine


Mine d'Hussigny-Godbrange - Hussigny-Godbrange

Au plus fort de son activité en 1973, on a extrait à Hussigny-Godbrange 1 470 000 tonnes de minerai de fer.
    • 1874 : octroi de la concession d'Hussigny à Labbé des Forges de Gorcy ; suivra rapidement le début de l'exploitation par galerie
    • 1878 : octroi de la concession de Godbrange à 5 sociétés (Denain-Anzin, Aldelsward, HFx de Maubeuge, Giraud et Lorraine Industrielle)
    • 1907 : création de la Société des Mines de Godbrange
    • 1929 : création de la Société des Mines d'Hussigny
    • 1935 : liquidation de la mine à ciel ouvert de la 'Côte Rouge'
    • 1953 : mise en service du grand roulage ee type SNCF (jusqu'à 200 trains par jour)     • 1954 : fin de l'exploitation au fond de la mine d'Hussigny
    • 1955 : regroupement des exploitations de Godbrange, Hussigny et Tiercelet sous une direction unique
    • 1957 : reprise de l'exploitation à ciel ouvert avec des moyens modernes
    • 1966 : propriété d'Usinor à 100%
    • 1967 : fin de l'exploitation à ciel ouvert de la mine d'Hussigny
    • 31/12/1978 : arrêt de l'exploitation et fermeture de la mine


Mine de Moulaine - Haucourt-Moulaine

    • 1851 : début de l'exploitation du minerai fort à la Gueule-Saint-Jacques à Moulaine
    • 1/2/1868 : octroi de la ceoncession de Moulaine aux Aciéries de Longwy
    • 13/7/1870 : octroi de la concession d'Herserange aux Aciéries de Longwy
    • 1871 : début de l'exploitation dans la concession d'Herserange
    • 1881 : rachat de la mine de Moulaine par les Aciéries de Longwy et début de l'exploitationdans la concession de Moulaine
    • 1953 : mutation de propriété au profit de Lorraine-Escaut
    • 1956 : mécanisation du chargement
    • 9/1962 : arrêt de l'exploitation en minerai calcaire
    • 31/12/1962 : fermeture de la mine


Mine d'Ottange II - Ottange

    • début 1896 : bornage de la concession d'Ottange II par la Société Civile des Mines et Usines d'Ottange à la société Cockerill
    • 10/7/1907 : création de la société 'Gewerkschaft Ottingen II'
    • 1912-1928 : creusement d'une descenderie de 900 mètres à 8% de pente
    • 1914-1916 : fonçage et armage du puits
    • 1923 : équipement du puits (skip), raccordement au chemin de fer, construction d'un accumulateur de 8 000 tonnes et début réel de l'exploitation
    • 29/12/1939 : création de la Société des Mines d'Ottange II (Cockerill-Ougrée, la Providence et Rodange)
    • 1950-1960 : modernisation de l'exploitation (mécanisation) et remplacement du skip
    • 8/1962 : mise en service d'un câble aérien entre Ottange et Rochonvillers et d'un accumulateur à minerai de 12 000 tonnes
    • 30/6/1966 : arrêt de la production et fermeture de la mine


Mine de Rochonvillers - Algrange

    • 28/7/1873 : octroi de la concession de Pennsbrünnen à Meurer de Cologne et de la concession d'Œutrange à Dillinger Hüttenwerke
    • 1/6/1882 : début de l'exploitation par la 'Gerwerkschaft Rheinische Stahlwerke' (Usines et Aciéries du Rhin)
    • 1920 : création de la Société des Mines de Rochonvillers par la Société Luxembourgeoise Métallurgique et Minière de Rodange-Athus
    • 29/4/1920 : attribution des concessions Pennsbrünnen, Œutrange et Rochonvillers à l'Etat qui les amodie à la Société des Mines de Rochonvillers
    • fin 1959 : début du creusement d'une descenderie de 720 mètres à 17% de pente à Rochonvillers
    • 8/1962 : mise en service de la descenderie équipée d'une bande transporteuse, et d'un câble aérien de 2,4 km vers les accumulateurs d'Ottange II
    • 31/10/1981 : arrêt de l'exploitation et fermeture de la mine


Mine Sainte-Barbe - Algrange

    • 8/8/1973 : concession obtenue par les 'Gebrüder Servais'
    • 1874 : achat de la concession par Rudolf Böcking et Cie et Gebrüder Stumm
    • 1881 : début des travaux d'exploitation sur le coteau Witten
    • 6/1883 : début réel de l'exploitation
    • 29/10/1901 : actes instituant les concessions Molke et Carl Michaël
    • 2/1/1902 : fusion des concessions Molke et Carl Michaël en une seule nommée 'Molke'
    • 19/10/1921 : vente de la mine à l'Union des Consommateurs de Produits Métallurgiques et Industriels (UCPMI)
    • 27/5/1958 : décret modifiant le périmètre de la concession Molke qui prend le nom de Sainte-Barbe
    • 1959-1960 : modernisation de la mine (descenderie équipée d'une bande transporteuse, suppression du puits d'extraction souterrain...)
    • 1964 : mutation de propriété au profit de la Société Mosellane de Sidérurgie et 1ers essais de boulonnage à la résine dans les mines de fer
    • 1965 : installation d'un culbuteur pour berlines de 8 tonnes en remplacement de celles de 2 tonnes
    • 1/1/1966 : fusion des mines Sainte-Barbe et d'Havange pour former la mine 'La Paix'
    • 1968 : mutation de propriété au profit de la société Wendel-Sidelor
    • 1970 : fusion des mines La Paix et Bassompierre
    • 29/3/1974 : institution et octroi de la concession 'Ferdinand Sud' au profit de la mine La Paix-Bassompierre
    • 1974 : mutation de propriété au profit de la société Sacilor
    • 1978 : mutation de propriété au profit de la société Lormines, filiale de Sacilor
    • 28/7/1983 : arrêt de la production et fermeture de la mine


Mine Saint-Michel - Audun-le-Tiche

Le minerai était acheminé à l'usine d'Audun-le-Tiche jusqu'en 1964 puis par galerie équipées de 2 voies ferrées pour sortir sur le carreau de l'usine luxembourgeoise d'Esch-sur-Alzette.
    • 1870 : premiers travaux d'exploitation à la mine Saint-Michel
    • 1890: fonçage et armage du puits Saint-Michel
    • 1897 : début des travaux d'exploitation à la mine Montrouge par la société allemande 'Gelsenkirchener Bergwerke'
    • 1907 : fonçage et armage du puits III situé dans l'usine d'Audin-le-Tiche
    • 6/12/1919 : création de la Société Minière des Terres Rouges à Paris (filiale d'Arbed)
    • 26/5/1920 : vente des concessions Saint-Michel et Montrouge à la Société Minière des Terres Rouges
    • 1935 : début du chargement mécanisé
    • 1945 : généralisation de la mécanisation de l'exploitation
    • 1964 : femerture du puits III ainsi que de l'usine d'Audun-le-Tiche
    • 5/1967 : mise en service d'une descenderie à 10% de pente pour le personnel et le matériel
    • 1970 : mutation de propriété au profit de la Société des Mines Françaises de l'Arbed
    • 1973 : reprise des concessions de la mine de Bure (G. Wiesner et Byrne II)
    • 31/7/1997 : arrêt de l'exploitation


Mine de Tiercelet - Thil

    • 10/3/1886 : octroi de la concession à 5 sociétés (Providence, Chiers, Mines et Usines de Villerupt, Hauts Fourneaux de Maubeuge et Lorraine)
    • 1886: création du syndicat de Tiercelet
    • 1899 : remplacement de la traction animale par la traction électrique
    • 1/1/1926 : service commun (roulage, stockage et expéditions) avec la mine de Godbrange
    • 1936 : fonçage d'un puits non armé pour l'exhaure et l'aérage
    • 1/2/1952 : direction commune avec les mines de Godbrange et Hussigny
    • 1/1/1953 : modernisation du roulage (type SNCF)
    • 9/9/1953 : mutation de propriété au profit de la société Lorraine-Escaut
    • 1/1/1957 : ateliers en commun avec les mines de Godbrange et d'Hussigny
    • 1/1/1958 : magasins et bureaux en commun avec les mines de Godbrange et d'Hussigny
    • 1/7/1965 : fermeture de la mine de Tiercelet qui sera absorbée par la mine de Godbrange



Mines de Volmérange

La commune a connu deux mines importantes : Langenberg et Kraemer. Il y avait également une troisième mine, Eduard-Stollen, qui fonctionna entre 1903 et 1913.
    • 1888 : octroi de la concession Langenberg à Krupp et Cie ; début de l'exploitation
    • 8/5/1893 : achat de la concession de Volmérange par la Société des Hauts Fourneaux de Dudelange
    • 24/10/1894 : achat des concessions de Ottange-Extension et Kraemer par la même société
    • 1903 : début de l'exploitation dans la concession de Volmérange (Eduard Stollen)
    • 1906 : début de l'exploitation dans la concession Kraemer
    • 1911 : mutation de propriété de la mine Kraemer au profit de l'Arbed tout juste créée     • 3/8/1962 : fermeture de la mine Langenberg (les installations de surface seront achetées par la société Arbed en 1964)
    • 31/12/1977 : arrêt et fermeture de la mine Kraemer


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