La mine de fer du M fut jadis exploitée par les Chartreux de Saint-Hugon puis par la Société Leborgne-Guillet-Vigan entre 1839 et 1873. En 1873, la concession a été acquise par la Société de Saint-Chamond, qui ne repris pas les travaux (faible puissance du filon). Dans cette mine est nettement visible la «faille de Belledonne», zone de contact entre les micaschistes et la cargneule du Trias.
La concession de la mine de fer de L fut attribuée le 18 octobre 1827 à un propriétaire de La Rochette, Joseph Montgellaz. En 1848, la concession aurait été accordée à la Compagnie Leborgne qui ne l'aurait pas vraiment exploitée. De 1873 à 1875, quelques travaux de reconnaissance furent conduits par Bocquin, sans grand succès (minerai pauvre en fer). Comme dans la mine du M, le filon a la particularité d'être situé au contact des micaschistes du socle de Belledonne et des cargneules du Trias.
La mine de cuivre du R est située dans une pente boisée difficile d'accès. Elle fut exploitée dès le XVIe siècle et approvisionnait les fours à cuivre du Bourget-en-Huile. Divers exploitants se succédèrent jusqu'en 1864, année d'abandon des travaux. Par la suite, en 1903, 1909 et 1918, quelques recherches furent effectuées sans succès. Les galeries s'étagent sur 100 mètres de dénivellation ; les principaux niveaux communiquent entre eux par des puits. Le plancher des galeries supérieures est souvent constitué de boisages surchargés par des tonnes de remblai. Seul le niveau inférieur a été parcouru.
Cette mine de plomb-argentifère et zinc (galène et blende) fut exploitée dès le début du XVIIIe siècle. Plusieurs companies se succédèrent jusqu'en 1937 pour extraire le minerai. La concession fut définitivement renoncée en 1967.
Le réseau principal est constitué de 2 étages séparés par des puits ; seul l'étage supérieur a été visité. La mine est essentiellement constituée de galeries et de travers-bancs souvent colorés par de belles minéralisations. A noter la présence d'un escalier plutôt monumental constitué d'imposants rondins de bois.
On a connaissance de travaux effectués dans ce secteur au XVIIe siècle mais c'est surtout à partir du XVIIIe siècle que l'exploitation du plomb-argentifère se développa. Les tonnages extraits furent très faibles et la mine ferma en 1924. La demande de renonciation de la concession fut présentée en 1937.
La mine se compose de plusieurs petits réseaux, dont le plus important développe moins de 200 mètres. Il est constitué d'un travers-banc étroit menant à un dépilage sub-vertical difficilement accessible. Au fond de la mine on bute rapidement sur une zone effondrée.
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